| | Dissert de philo | |
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Redmoon Sur les roulements
Nombre de messages : 1304 Age : 34 Localisation : quimper Date d'inscription : 23/02/2006
| Sujet: Dissert de philo Lun 12 Jan 2009, 12:28 am | |
| Voilà, c'est parti pour le post le plus long de l'histoire du forum (quoique non, ça devient commun ce genre de post en ce moment ) en fait le post est trop long, je vais le faire en plusieurs fois Je me suis fait chier tout mon dimanche sur cette putain de dissert de philo, alors je vous en fait profiter un peu, c'est vrai quoi !! Pour toi public... euhh Jako !!! "Je suis une galerie de personnages, il n'en est pas un qui soit davantage moi qu'un autre"allez je suis sympa je la mets en spoiler, voilà d'abord le plan - Spoiler:
I) Un « moi » protéiforme :
• Le « moi » aux identités multiples, reconnues par le sujet, titrées et nommées comme le serait un tableau. • Un « moi » constitué des expériences vécues, donc non uniforme dans le temps : le sujet et son lien avec la mémoire et le temps • Les aspirations (contradictoires) d’un même individu à diverses tendances : recherche du bonheur contre pulsion de mort, Lucrèce contre Judith
II) Le sujet face au monde extérieur : Un sujet « portrait » :
• La présentation d’un « moi » au regard des autres, du monde extérieur : un engagement envers l’autre (pacte), accompagné d’une auto détermination : je suis tel que l’autre me voit (individu social). • La soumission de ce même « moi » au jugement d’un tiers, ainsi qu’à sa provocation • Malgré la diversité des portraits, une constance, une unité décelable dans chaque tableau : une certaine logique lie chacun de ces portraits. Est-il possible de s’afficher comme une collection d’identités n’ayant aucun lien entre elles ?
III) Le recoupement d’identités affichées comme distinctes :
• tout portrait est l’œuvre d’un peintre : les différentes facettes d’un individu possèdent une origine commune : parallèle entre la scène de la création (peintre) et la « scène originelle » • l’échange entre le conscient et l’inconscient : deux entités définies comme étant distinctes, qui peuvent malgré tout interagir entre elles • impossibilité pour l’homme de vivre sans une identité, une unité définie (la vie suppose la croyance en un idéal, une vertu et la volonté d’y parvenir, l’existence de cet objectif suppose quelque chose d’invariable dans le « moi » d’un individu)
Dernière édition par Redmoon le Sam 17 Jan 2009, 5:06 pm, édité 1 fois | |
| | | Redmoon Sur les roulements
Nombre de messages : 1304 Age : 34 Localisation : quimper Date d'inscription : 23/02/2006
| Sujet: Re: Dissert de philo Lun 12 Jan 2009, 12:30 am | |
| Intro + I) + II) - Spoiler:
Dans ses Essais, œuvre majeure tournée vers la recherche de la connaissance de soi, vers l’introspection, Montaigne affirme qu’il est une « galerie de personnages », et qu’il « n’en est pas un qui soit d’avantage lui qu’un autre ». En affirmant ceci, il soulève plusieurs questions. Tout d’abord, la plus évidente reste celle de la possibilité de trouver en nous une unité qui suffirait à nous définir comme un individu singulier. Peut-on trouver ce noyau immuable, siège de notre personnalité, qui suffirait à nous cerner et nous définir entièrement, ou notre identité est-elle condamné à rester morcelée, sans possibilité de réunification des fragments qui la constituent ? De plus, lorsqu’il se compare métaphoriquement à une « galerie de personnages », Montaigne pose également, implicitement, la question du rôle du regard de l’autre dans cette détermination. En effet, la possibilité de se définir une identité propre, fragmentée ou non, et de façon générale, la possibilité de dire « Je », ne suppose-t-elle pas qu’une frontière soit correctement définie entre soi et le monde extérieur, tout comme la distance existant entre un peintre, ses œuvres et les yeux du public ? Cette citation de Montaigne pose donc également la question du rapport que le « Moi » entretient avec autrui, et du rôle ce cet « Autre » dans la recherche de la réponse à la question « qui suis-je ? ». Enfin, lorsqu’il renchérit « il n’en est pas un qui soit d’avantage moi qu’un autre », il semble affirmer que le découpage de son « Moi » est parfaitement connu, délimité, cerné par sa propre conscience, de la même façon qu’une galerie d’art nous présenterait des portraits différents d’une même personne, mais séparés, sans chevauchement. Est-ce possible ? Quand bien même une fragmentation de notre « Moi » nous apparaîtrait clairement, serait-il possible d’affirmer comme le fait Montaigne que ces différent penchants qui nous constituent ne se recoupent pas, ou bien peut-on trouver en ces différents aspect de notre personnalité une interaction que nous ne contrôlons pas nécessairement, née d’une origine commune qui nous permettrait d’approfondir la connaissance de notre « Moi » ?
Tout d’abord, il faut noter que les œuvres présentées nous dressent effectivement le portrait de personnages dont la personnalité est à facettes multiples : Le « Moi » présenté à un instant donné est protéiforme, et l’individu considéré conscient de cette division de sa personnalité. Ainsi, Lorenzo passe insensiblement de Lorenzino, l’enfant assoiffé de vérité et d’idéal, devenu Lorenzo en « jurant qu’un tyran de sa patrie mourrait de sa main », à Lorenzaccio, débauché cynique et immoral qui vend sans scrupules la vertu d’une fille de 15 ans au Duc, en passant par Lorenzetta, le masque de personnage craintif, lâche et maladif qu’il revêt pour s’approcher du Duc sans éveiller ses soupçons. Les dénominatifs utilisés pour parler de Lorenzo sont autant de titres, de tableaux, de portraits différent, représentant un seul et même homme. Chez Michel Leiris, cette distinction entre les différents aspects de la personnalité d’un personnage apparaissent également, notamment lorsqu’il se remémore ses expériences amoureuses avec des femmes Lucrèce et des femmes Judith, métaphores respectives de l’ange victime et du démon castrateur, ou encore lorsqu’il devient le temps d’un soir son homologue féminin « Micheline ».
De même, en plus de présenter une personnalité divisée, à un instant donné, ces personnages évoluent au cours de leur existence : leur « Moi » se forge progressivement, grâce aux expériences qui marquent leur vie qui, par leur diversité, rendent impossible l’existence d’un « moi » totalement immuable dans le temps. Saint Augustin affirme que « la mémoire est comme l’estomac de l’esprit » : les évènements vécus s’y voient assimilés par l’esprit et forgent donc ce dernier, tout comme la lâcheté et l’ignominie de l’humanité ont contribué à faire de Lorenzo un personnage cynique, désabusé, n’ayant plus foi en rien d’autre que le meurtre qu’il projette (« la main qui a soulevé une fois le voile de la vérité ne peut plus le laisser retomber »), et tout comme l’opération des végétations subie par Michel Leiris dans son jeune âge a suffi à rendre ce dernier méfiant envers un monde qu’il considère dès lors comme « truffé de chausse-trappes ». Enfin, cette progression temporelle du « Moi » en une collection de portraits est particulièrement bien illustrée dans le début de l’âge d’homme, lorsque Leiris décrit un tableau de couleurs représentant les différents âges de la vie, chacun étant affublé d’un titre : « méli-mélo », « couleur marrons cuits » etc.
Enfin, en plus d’être divisée, la personnalité d’un homme fait part de l’aspiration de ce dernier à diverses tendances qui sont parfois contradictoires : en plus d’être scindé, le « Moi » de l’individu est le siège d’un perpétuel conflit, bien souvent inconscient, entre des exigences telles que la recherche du bonheur et la pulsion de mort. Saint Augustin s’interroge quant à la substance même de la vie bienheureuse, qu’il rencontrerait en la vie auprès de Dieu : « n’est-ce pas cette vie bienheureuse qui est désirée si généralement par tous les hommes sans en excepter un seul ? ». Parallèlement, il affirme comme une évidence que tout homme recherche cette vie bienheureuse, mais que penser alors de Lorenzo, voué à une mort certaine à la suite du meurtre du Duc, qui commet néanmoins cet acte, équivalant alors à son suicide ? Que penser de la nécessité pour Michel Leiris de se mortifier dans son discours, son attitude, alors même qu’il affirme s’être débarrassé de la croyance chrétienne qui a introduit en lui ce besoin ? Que penser du fait que les femmes qu’il désire soient pour lui l’incarnation de deux êtres mythologiques si différents que sont Lucrèce et Judith ?
Comme nous l’avons vu précédemment, la diversité des formes que peut prendre le « Moi » d’un individu fait que la recherche de la connaissance de soi par ce même individu est bien souvent vouée à l’échec. Selon Clément Rosset, la raison de Rousseau aurait « achevé de se perdre dans la recherche éperdue de cette identité fantomatique ». En niant la possibilité d’une identité personnelle, individuelle, il introduit l’idée de l’existence d’une identité sociale : Le « Moi » ne serait définissable que grâce à l’existence et le regard d’autrui, ce qui suppose un engagement de soi face au monde extérieur. En revenant à la citation de Montaigne, cet engagement pourrait être de même nature que celui qu’un peintre prend, en exposant ses autoportraits au regard du public, vis-à-vis de ce dernier : une volonté d’autodétermination et de mise à nu de soi. Ainsi, l’acte de Lorenzo peut s’expliquer par son besoin d’exister dans regard de l’autre : le meurtre qu’il commet est un pacte de sincérité envers lui-même, ainsi qu’envers ses contemporains : « qu’ils m’appellent comme ils voudront, Brutus ou Erostrate, il ne me plaît pas qu’ils m’oublient ». La forme en elle-même de l’œuvre (théâtrale, le théâtre étant le « lieu où l’on est vu ») témoigne de ce besoin. Michel Leiris, quant à lui, tente de recréer cette identité sociale laissée au regard d’autrui via sa littérature en elle-même, dans laquelle il procède à cette « mise à nu » de lui-même, sous le regard du lecteur.
En plus de rappeler l’idée d’une soumission de soi au regard d’autrui, l’expression « galerie de personnages » suppose également que ce regard porté sur soi par autrui se veut également porteur d’un jugement. Vivre sous le regard d’autrui ne suffit pas à une autodétermination, un individu ne peut se définir si ce regard d’autrui reste neutre, tout comme la peinture d’un portrait ne possède de valeur dans le regard d’autrui que si elle parvient à arracher au spectateur un jugement sur ce qu’il voit, ce même jugement étant la matière qui, dans l’esprit de ce spectateur, va faire exister l’objet jugé, aimé ou méprisé. Sans doute, la peinture que Tebaldeo fait du « Campo Santo » n’aura pas la même existence à ses yeux après avoir été entre les mains de Lorenzo, tout comme le nom de ce dernier n’aura pas la même signification, dans la bouche d’autrui, lorsqu’il aura accompli le meurtre qu’il projette : admiré ou haï, Lorenzo ne laissera plus personne indifférent. Saint Augustin, quant à lui, s’en remet au jugement de Dieu ainsi qu’à celui de ses contemporains, afin de rester sous la grâce divine qui lui aurait été accordée.
Enfin, tout comme une galerie d’autoportraits réalisés par un même peintre possède, malgré la diversité des œuvres, des personnages, des attitudes et expressions présentées et exposées, une certaine unité qui lie les œuvres entre elles, ainsi que des traits constants qui font qu’on reconnaît la touche personnelle de l’auteur d’un portrait à l’autre, il semblerait qu’il existe de même des traits de caractères constants chez un individu, dans chacun des aspects de sa personnalité, si divisée puisse-t-elle être. Quels qu’aient été les évènements marquant dans la vie de Saint Augustin avant sa conversion, contre lesquels il se prémunit par la suite, son appartenance temporaire à l’Eglise manichéenne transparaît dans son écriture alors même qu’il n’y adhère plus, écriture dans laquelle il n’accepte aucune nuance : vérité contre mensonge, bien contre mal, sans compromis possible. De même, du débauché vulgaire au Brutus exalté, le cynisme de Lorenzo se fait sentir dans chacun de ses propos, cynisme qui traduit sa haine de l’humanité, qu’elle soit incarnée par les républicains incapables d’action ou par le Duc qu’il projette d’assassiner. En cela, les différents portraits présentés par les œuvres se recoupent selon une ligne directrice. Est-il possible, comme l’affirme Montaigne, qu’aucun de ces portraits ne soit « d’avantage nous qu’un autre », ou bien est-il possible de chercher cette ligne directrice liant les différentes facettes de notre personnalité, et surtout d’en déceler l’origine ?
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| | | Redmoon Sur les roulements
Nombre de messages : 1304 Age : 34 Localisation : quimper Date d'inscription : 23/02/2006
| Sujet: Re: Dissert de philo Lun 12 Jan 2009, 12:33 am | |
| Partie III) + conclusion - Spoiler:
Comme dit précédemment, tous les aspects de la personnalité d’un individu, que l’on peut représenter métaphoriquement par divers portraits de ce même personnage, contigus sans qu’une quelconque interaction existe entre eux, sont malgré tout le fruit du travail d’un seul et même peintre. Ce dernier, ayant fini son ouvrage, peut décider de l’ajouter à la collection déjà existante ou de s’en débarrasser. Il peut être intéressant de se demander de quelle manière ce choix s’opère au niveau du « Moi » d’un individu : qu’est-ce qui fait que nous acceptions certains traits de notre personnalité comme étant nôtres, et que, parallèlement, nous en rejetons d’autres ? Dans Lorenzaccio, la « scène originelle » qui précède la naissance du personnage cynique, haïssant l’humanité, nous est suggérée à l’acte III, scène III : « j’aurai pleuré avec la première fille que j’ai séduite, si elle ne s’était mise à rire ». Cette scène qu’il aurait vécu comme un traumatisme serait alors celle qui aurait définitivement marqué sa non appartenance aux mœurs de l’époque, sa marginalité face à une humanité mise à nu sous ses yeux et qu’il abhorre. L’adhésion de Saint Augustin à l’Eglise catholique, elle, a pour origine la révélation qui le frappe lorsqu’une voix lui incombe : « Tolle, lege ! » (« Prends, lis ! »).
De même, un processus identique s’opère entre la conscience et l’inconscient d’un individu : ces deux entités constitutives de tout individu sont pourtant sans lien direct dans leur définition. Malgré cela, elles sont non seulement propres à chaque homme, ce qui suppose qu’elles ont été créées par ce dernier, mais un lien les unissant induit entre elles un échange permanent : tout ce qui nourrit notre inconscient est le fruit d’expériences vécues consciemment, et parallèlement, certains actes (lapsus, actes manqués), fruits de notre inconscient, se voient quelquefois décelés par notre conscience comme étant issues de cette partie de nous même à laquelle nous n’avons pas accès. Ainsi Saint Augustin s’effraie-t-il de ses rêves, alors que Michel Leiris les note soigneusement dans une démarche qui peut rappeler la démarche psychanalytique. Lorenzo, lui, prend peur et chasse sa tante lorsqu’il prend conscience des paroles qu’il lui profère, lorsqu’il essaye de la vendre au Duc pour parvenir à ses fins : Le personnage de débauché grivois qu’il joue s’est si profondément imprégné en lui qu’il parle à l’insu de sa conscience.
Enfin, cet aspect désarticulé de la personnalité de Lorenzo est également la raison pour laquelle il cherche à commettre ce meurtre : « si mon apprentissage du vice pouvait s’évanouir, j’épargnerais peut-être ce conducteur de bœufs ». L’assassinat du Duc est en effet la seule possibilité qu’il lui reste de réunifier son « Moi », le seul « brin d’herbe ou il ait pu cramponner ses ongles », la seule possibilité pour rompre avec une vie désarticulée qu’il méprise. De manière générale, l’homme ne peut exister s’il n’y a pas en lui quelque chose d’immuable qui maintienne tout ces différents aspects de son « Moi » comme étant sien, faute de quoi non seulement il n’est pas possible de faire la distinction entre ce « Moi » et le monde extérieur, ce qui conduit à la dispersion de soi et à un délire schizophrénique, mais il n’est également pas possible pour ce « Moi » de désirer un idéal en lequel l’individu croit, du fait des exigences contradictoires qu’un « Moi » sans unité se fixe. L’existence suppose cette volonté de parvenir à un idéal, une vertu, qu’il s’agisse de parvenir à l’âge d’homme, de rencontrer la vie bienheureuse auprès de Dieu, ou encore le meurtre du Duc de Florence. Dans le cas de Lorenzo, cette unité convoitée ne réapparaît pas, seul le néant incarné par la mort de ce dernier permettra de mettre fin à l’ « énigme de sa vie », mais non en silence.
La citation de Montaigne reprend avant tout ce caractère fragmenté de notre « Moi » et traduit surtout l’impossibilité, selon lui, de parvenir à trouver au sein de nous-même une identité qui se retrouverait non seulement dans chacun des aspects de notre personnalité mais qui de plus ne serait pas fonction du temps et des expériences que nous traversons au cours de notre vie, permettant ainsi de nous définir entièrement et définitivement. Le « Moi » serait alors condamné à exister sous cette forme disloquée, chacun de ces fragments existant indépendamment des autres Bien que les individus présentés dans les œuvres semblent confirmer cette affirmation, de par l’énigme que leur existence ou que leur but constitue pour le lecteur, il n’en reste pas moins que ces individus sont à la recherche de quelque chose en eux qu’ils ne possèdent pas, et qu’ils pensent pouvoir trouver en eux-mêmes. D’où vient alors le fait qu’ils le recherchent précisément au sein de ce « Moi » qui est le leur, si scindé puisse-t-il être ? Ne le font-ils pas précisément parce qu’ils espèrent déceler quelque chose d’unifié en eux, qui leur permettrait d’accéder à la connaissance d’eux-mêmes, alors que la division de leur « Moi » leur apparaît clairement ? Parviendraient-ils à vivre sans ce « tout » dont ils supposent l’existence ? Certes, Michel Leiris admet ne pas être parvenu à l’âge d’homme comme il l’espérait par l’écriture de son œuvre, certes, Lorenzo est mort sans être parvenu à réunifier un « Moi » qui n’a alors trouvé de repos que dans le néant et l’inaction qui caractérise la fin de la pièce, et saura-t-on jamais si Saint Augustin a rencontré la vie bienheureuse auprès de Dieu, mais cette recherche qu’ils ont mené tout au long de leur vie, ces idéaux auxquels ils aspiraient, aux époques qui étaient les leurs, traduisent l’existence en eux d’une force vitale, elle-même signe du manque dont ils souffraient. Cette énigme qui est la leur, celle de leur existence et de la possibilité de se « connaître soi-même », ils tentent tout au long des oeuvres de la résoudre via l’intervention du regard et du jugement d’autrui, tout comme le peintre peut, via le regard que le spectateur porte sur chacune de ses œuvres prises séparément, et le jugement que ce spectateur lui retourne alors de ces œuvres (donc à chaque fois d’une part de lui-même) connaître qui il est vraiment en tant qu’ « individu social ». Enfin, par l’unité, la constance que le regard de l’autre aura décelé au sein de chacune des œuvres (grâce au recul dont le regard d’autrui peut faire preuve du fait de son détachement vis-à-vis du peintre), ce même peintre pourra, faute de répondre entièrement à la question « qui suis-je », accéder un peu plus profondément à la connaissance de lui-même
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| | | Antoine Wheels of fire !
Nombre de messages : 3368 Age : 32 Localisation : Spiennes Date d'inscription : 18/02/2006
| Sujet: Re: Dissert de philo Lun 12 Jan 2009, 12:57 am | |
| T'es sur que t'es en math toi ? | |
| | | Redmoon Sur les roulements
Nombre de messages : 1304 Age : 34 Localisation : quimper Date d'inscription : 23/02/2006
| Sujet: Re: Dissert de philo Lun 12 Jan 2009, 10:29 pm | |
| Rien n'est moins sûr | |
| | | Florian669 Roues carrées
Nombre de messages : 717 Age : 32 Localisation : Alsace Date d'inscription : 14/07/2007
| Sujet: Re: Dissert de philo Lun 12 Jan 2009, 11:00 pm | |
| Si la ton prof est pas content de ta copie je sais ce qu'il lui faut . En tout cas j'ai trouvé ça agréable à lire et très bien écrit . ça va me donné des idées de comment présenter mon commentaire au sujet d'une poésie (d'ailleurs à ce propos si des personnes connaissent des poésies sympa entre le XVIème et XXème siècle ). | |
| | | Irvin Wheels of fire !
Nombre de messages : 2239 Age : 32 Localisation : La réunion Date d'inscription : 22/03/2006
| Sujet: Re: Dissert de philo Mar 13 Jan 2009, 11:35 am | |
| Oui-oui et le perroquet bleu ! | |
| | | jako Wheels of fire !
Nombre de messages : 3071 Age : 33 Localisation : avaché sur ma chaise en bouffant des biscuits dégueulasses Date d'inscription : 30/10/2007
| Sujet: Re: Dissert de philo Ven 16 Jan 2009, 10:02 pm | |
| - Florian669 a écrit:
- Si la ton prof est pas content de ta copie je sais ce qu'il lui faut .
En tout cas j'ai trouvé ça agréable à lire et très bien écrit .
ça va me donné des idées de comment présenter mon commentaire au sujet d'une poésie (d'ailleurs à ce propos si des personnes connaissent des poésies sympa entre le XVIème et XXème siècle ). viens-tu du ciel, ou descends-tu de l'abîme, Ô beauté, ton regard cruel et divin, verse confusément l'amour et le crime, et l'on peut pour cela te comparer au vin. non, j'ai eu 8 et 10 en francais au bac, et j'emmerde la literature. redmoon, tu es courageux. moi, je viens aujourd'hui même de me ramasser un 7 en philo, sur la sincérité de merde, et dailleur rousseau il a dis que ton montaigne il était pas sincere. et je tiens a précisé que augustain il a kifé de se faire enculé par un religieux dans les jardins de milman (c'est le même mec que le théorme d'electrocynetique), et c'est pour ca qu'il recherche dieu au plus profond de lui maintenant. et ce qu'il nome la mémoire, cette caverne aux milles trésort, c'est une obscure metaphore... donc avec ca tu aurra surment 14, je pense. désolé j'ai pas trop le courage de discuter tes idées, ma tête est fatigué, et je commence un peu a etre blasé par les énigmes du moi, avec un 6 en colle, 7 en ds, 8 en résumer | |
| | | Redmoon Sur les roulements
Nombre de messages : 1304 Age : 34 Localisation : quimper Date d'inscription : 23/02/2006
| Sujet: Re: Dissert de philo Ven 16 Jan 2009, 10:40 pm | |
| Bah moi j'étais un peu blasé vu que ma première disserte à faire chez moi j'avais arraché un 14 en résumé, 15 en disserte, bien content, et que pour le même boulot fourni pour la suivante j'avais péniblement décroché un 8, pour suivre avec un 9 en DS, donc là j'ai voulu lui montrer qui c'est Raoul... j'aurais le résultat d'ici une semaine moi je le kiffe le thème "les énigmes du moi" | |
| | | Redmoon Sur les roulements
Nombre de messages : 1304 Age : 34 Localisation : quimper Date d'inscription : 23/02/2006
| Sujet: Re: Dissert de philo Lun 02 Fév 2009, 9:28 pm | |
| bon il a fallu un peu plus d'une semaine, mais j'ai reçu ma copie corrigée ce matin, avec un joli 15 en rouge, très peu d'annotations, et un commentaire de ma prof du genre "c'est du très bon travail, tu t'es approprié le sujet et on sent qu'il est le fruit de tes recherches personnelles, si le jour du concours tu réussis à faire ça, ça pourrait te valoir un 17-18" la semaine commence bien | |
| | | bacflip29 Roues carrées
Nombre de messages : 617 Age : 29 Localisation : Finistère, quimper Date d'inscription : 02/04/2007
| Sujet: Re: Dissert de philo Lun 02 Fév 2009, 9:48 pm | |
| - Redmoon a écrit:
- bon il a fallu un peu plus d'une semaine, mais j'ai reçu ma copie corrigée ce matin, avec un joli 15 en rouge, très peu d'annotations, et un commentaire de ma prof du genre "c'est du très bon travail, tu t'es approprié le sujet et on sent qu'il est le fruit de tes recherches personnelles, si le jour du concours tu réussis à faire ça, ça pourrait te valoir un 17-18"
la semaine commence bien youhou bien joué ! A moindre échelle , j'ai eu 28/40 en brevet blanc de math au fait, t'es en quoi toi déjà ? | |
| | | Redmoon Sur les roulements
Nombre de messages : 1304 Age : 34 Localisation : quimper Date d'inscription : 23/02/2006
| Sujet: Re: Dissert de philo Lun 02 Fév 2009, 10:03 pm | |
| prépa physique et sciences de l'ingénieur, avec une bonne dose maths et un peu de philo... l'anti vie sociale quoi | |
| | | bacflip29 Roues carrées
Nombre de messages : 617 Age : 29 Localisation : Finistère, quimper Date d'inscription : 02/04/2007
| Sujet: Re: Dissert de philo Lun 02 Fév 2009, 10:23 pm | |
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| | | jako Wheels of fire !
Nombre de messages : 3071 Age : 33 Localisation : avaché sur ma chaise en bouffant des biscuits dégueulasses Date d'inscription : 30/10/2007
| Sujet: Re: Dissert de philo Lun 02 Fév 2009, 11:23 pm | |
| haaaa, t'est en psi et non en pc ha la honteu! nous c'est les nuls qui sont recalés en psi! hahahaha j'ai eu 5.5 au denier ds de math | |
| | | Redmoon Sur les roulements
Nombre de messages : 1304 Age : 34 Localisation : quimper Date d'inscription : 23/02/2006
| Sujet: Re: Dissert de philo Mar 03 Fév 2009, 9:34 pm | |
| ouais sauf que moi j'ai choisi d'aller en PSI et pas en PC ptain je kiffe la prépa, il peut y avoir la totalité des lycées de la ville paralysés par la neige, seul un bastion résistera encore et toujours à l'envahisseur... résultat aujourd'hui jme suis payé 5 bornes à pied pour réussir à arriver à la prépa avant ma prof et pas louper un cours de plus, youpi | |
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| Sujet: Re: Dissert de philo | |
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| | | | Dissert de philo | |
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