qui suis-je?

MRCK a écrit:

alexis (jako) a écrit:

aymerique, tu peux loquer ce topic.

bon, c'est avec un bon souvenir de deux ans de skate et de craquage que je quitte ce forum.

je suis vraiment désolé aymerique, mais là ça craint trop, les petits cons hystériques je ne les supporte plus. de toute façon on continue à se voire sur facebook et en session.
donc je dis donc au revoir (et à bientôt en session), et merci pour ce que vous m'avez apportés à aymerique, paul, maxime, dam's, françois, zero-man, mecanos, pierre (cohen), aloha et homoheel.
il n'y a pas que les tensisons de merdes qui me poussent à quitter le forum: je n'aime plus le skate, et les topics intéressants ne bougent plus assez.

je continurai à tchequer la rubrique des evenements forumiaux!



by!

Allez mes cheveux à couper que tôt ou tard tu reviens, sérieux, je suis sûr que tu te marres trop ici, c'est comme la dernière fois que tu as vacqué ton profil Facebook, quand t'es revenu t'en as fait deux, ou la fois où tu crisais pour le bac, t'as soi-disant remisé ton PC et t'es revenu cash, là je suis certain que tu vas faire quoi, un mois maximum ? sérieux, fais pas ton Cyclo () les gens t'aiment ici t'es trop bien et personne veut que tu te casses, pis si tu skates plus on s'en fout t'es toujours notre jako, pis avec qui je vais faire mes rap battles de merde moi...

bien vu!

Jako je te jure que y a pas dix minutes j'étais en train de me dire que te connaissant tu devrais pas durer encore longtemps avant de revenir

maxime a écrit:

Antoine dit : jako tu crains tu ne m'as pas remercié !

tu es inclus dans maxime

maxime a écrit:

Mrck dit : rien

je préfere m'en aller plutot que d'entendre ça plutot que d'être sourd

MRCK a écrit:

Jako je te jure que y a pas dix minutes j'étais en train de me dire que te connaissant tu devrais pas durer encore longtemps avant de revenir

ça m'a permis de rattraper mon retard en physique, donc ça valais le coup

pour pas qu'on me prenne pour un fou, égoïste, méprisant, canular, autiste, ou quoi que ce sois que je ne suis pas:

il faut savoir que la semaine où je suis parti de ce forum je n'allais pas spécialement bien, et c'est des trucs qui n'ont rien à voir avec le forum.
je me suis énervé contre des mecs que je ne connais pas (irvin), j'avais besoin de me défouler sur des gens (et j'en suis désolé). parallèlement j'ai pas été cool avec ma soeur, et d'ailleurs faut que je la rappel.
j'ai l'impression qu'on est un peut tous à vif maintenant, on n'ose même plus blaguer, donc faut remettre de l'ambiance, là il ne se passe plus rien!

pouette, j'ai hate à la yahou power-rangers-bleu

et petit cadeau-surprise (parceque vous le méritez bien):

"je me suis rendu compte en blaguant avec aymerique sur facebook que je ne blaguait pas en verité, et que j'étais réelement en train de devenir schizophrène: il y avait alexis, et jako. pour ceux qui ont lu les caprices de marianne (musset), jako c'était celui que vous connaissiez, le clown: octave, et alexis, c'était coélio. le timide, introverti, qui ne montre aucun sentiments, et se cache derriere octave. coélio porte des habits sombres et neutres, et octave se déguise en clown. l'un se déguise et l'autre se cache derriere. voila comment j'étais en train d'avancer dans la vie.
je crois que ca a commencé à l'école primaire. il faut se rappeler que ma vie n'a pas été un long fleuve tranquille."

j'entreprends donc un récapitulatif de ma vie, car je tiends à ce que vous compreniez à quel point je suis serieux.

I: le doux berceau

les débuts de ma vie ont été bercés par des parents qui s'engueulent, non violement, mais d'une manière calme, mielleuse... les enfant s'imprègnent de ce genre de choses comme des éponges. en même temps, il faut préciser que mon père batait mon frère (celui-ci hurlait de peur et de douleur), je ne montrais rien, mais de temps en temps, je faisais le rêve récurrent de la monté très progressive de leur disputes, qui finissait en crechendo infernal, et je me rêveillais. il y eu d'autre trucs parralèles de bizareries famillales, mais je ne m'y attarderais pas. lorsqu'à 3 ans je suis entré à l'école, au début j'étais vraiment l'elève normal, banal: je n'étais pas encore traumate en surface.
un jours, (j'avais 5 ans), mon frère a fait le dessin d'une maison en 3D (à mon age, on faisait encore des gros carrés). je me suis dis que cette technique était tout simplement meilleur, plus précise. alors j'ai recopié son dessin, et je me suis mis à dessiner en 3D. à l'école, j'ai donc fait naïvement une jolie maison avec un arbre et une balançoire, et tout le monde autour a fait wwoaaa! tu dessines drolement bien! l'été qui suivit, j'ai apris à lire et écrire, et c'est en jouant avec la calculatrice de ma mère que j'ai appris, sans le savoire, à additionner, soustraire, multiplier et diviser. quand je suis arrivé au CP, l'instit a dit à ma mere que j'étais un "surdoué". heureusement pour moi, elle ne me l'a jamais dit. mais, paradoxalement, j'étais complêtement dans la lune, je n'écoutais rien. j'étais presqu'un autiste, le petit blond avec des yeux bleux immenses, tres gentil mais tres timide, l'air chooté. j'avais des copains, mais ca n'a pas duré.

durant l'été 1997 (j'allais entrer en CE1), ma mere est tombée malade "à cause de vous!" (l'ami de ma mere à l'époque rendait coupable ma soeur et moi de sa maladie). je suis alors allé vivre chez mon pere, qui lui était alors avec une deumeré babacool new-age suisse. ma soeur et moi sommes allé une semaine avec elle dans les alpes. il faut s'imaginer qu'elle refusait qu'on appelle notre mere (qui était hospitalisé), voyait notre aura, se foutait à poile devant nous (elle était nudiste), et lisait l'avenir dans les dés (pas les dés à coudre, les dés à jouer). puis de retour à lillebonne (mon pere habitait lillebonne), il nous a foutu chez une nourice: la famille maillard. c'était des bofs. il faut l'avoir vu pour comprendre. la mère au foyer: deux mètres de haut, baraquée comme un tank, elle aurait écrasé un trolle avec son pouce. elle avait de la moustache, enfin, il me semble. le père était un maigre ouvrier, rongé par la vie dure, brûlé par ces cigarettes. c'était les cendres d'une ombre. leurs enfants, c'était arnaux et anaïs. anaïs était moche et vulgaire, elle avait un an de plus que moi. arnaux avait trois ans de plus que moi, et un an de plus que ma soeur. c'était le chef. ils nous adoraient, car on était bourré d'imagination, et je pense qu'on leur apportait en jouant un peu de funk dans leur vie de merde. evidement, la mere bof nous interdisait (mon pere était derriere ça) d'appeller notre mère. on n'avait aucune nouvelles. parfois nos jeux, par l'addition de notre immagination, et de leur âmes d'enfant egarrés et perturbé, faisaient d'obscures mélange. on a eu de gros problemes suite à la rédaction d'un carnet de jeux, qui dévoilait les regle d'un jeux particulierement... enfin bref, ca s'appelait le jeux du bourreaux, et celui qui était désigné je ne sais plus comment se retrouvait deans des postures sado-maso, qui pouvait aller de l'introduction annale d'objets jusqu'à bien pire. JE N AI PAS LE SOUVENIR d'avoir jouer à ce jeux sordide. mais l'existance de ce carnet posera probleme plutard...
j'allais toujours à la même école primaire. et j'étais plus que jamais le petit autiste surdoué. lors des vacances de noel, mon père, toujours barré avec sa pote suisse, nous a emmener en Inde, pour aller rejoindre le gouroux zwamitchi dans son hachram. mais il faut faire un chapitre spécial pour ce voyage.

j'ai zappé une étape importante (j'étais bourré il fallait bien), c'était à l'époque où on était chez les maillards:
j'allais toujours à l'école maurice-le-blanc, à st nicolas-de-la-taille. un jour, lors d'une sortie scolaire à la piscine. mes potes jouent à rentrer le ventre "comme les militaires". j'ai fait pareil, et là ils ont tous crié "wwaa, comment tu fais ca?" je leur ai répondu, étonné " bah, je fait comme vous!" j'ai arrété de rentrer le ventre, et ils ont continué de me poser la même question. je ne comprenais pas, je pensais être comme tout le monde, normal, je leur ai demandé qu'est-ce que j'avais. et toute la classe a formé un cercle autours de moi, en criant "regardez, il a un trou!", ils se comparaient à moi pour me montrer que j'étais pas normal, ils se moquaient de moi, me touchaient... sur le coup, ca ne m'a pas trop affecté, puisque je ne me souciait pas encore de mon corps, je n'était pas encore amoureux... j'avais en effet une déformation appellé pectus excavatum, ce qui est (je cite wikipedia) une déformation du thorax, le plus souvent congénitale (présente à la naissance), caractérisée par un enfoncement plus ou moins prononcé de la partie inférieure du sternum, causé par une longueur excessive des cartilages qui relient les côtes au sternum (cartilages costo-sternaux antérieurs). j'en avait un beau. en plus, les côtes ressortaient, et emportait à l'époque le haut de mon ventre, car je n'avais pas d'abdos. de profil, ca faisait une bosse au milieu du tronc. bref, vous l'avez compris, j'en reparlerai quand on arrivera au chapitre du "premier amour" qui sera bien marrant.

j'ai aussi oublié de parler de ma premiere sensation de "désir sexuel" qui apparu bien avant les premiers sentiments d'amour (qui sont probablement culturels, contrairement à ce premier qui est instinctif). donc, c'était en troisieme année de maternelle, j'avais eu "envie" (je suis heureusement pas allé à mes fins, ce qui eut été un drame) d'uriner sur une pauvre gamine du même age, qui ne devait pas présenter de défaut physique (l'instinct est select).

l'inde:
l'avion était rouge et blanc.
l'hotesse nous avait fait des cadeaux, comme à tout les enfants àbord du boing: une casquette rouge, avec deux palmier qui s'entre-croisent. c'etait le logo de la compagnie air india. le voyage fut flou. je crevais de soif. j'ai finit par m'endormir, et l'avion c'est enfin posé à bombay un matin. il y avait des palmier partout. on est monté dans un taxis à trois roues. sur la route, on s'arrêtait toute les deux minutes. soit une vache sacrée traversait la chaussée (protégées par Nandy, le dieu des vaches), soit un embouteillage, soit une armée de mendiant lépreux se jettait à genoux en pleurant en face de notre voiture. le chaufeur du taxis les insultait, et les menaçait. ma soeur pleurait de compassion. moi, je restais intouchable, je les regardais comme on regarde un paysage exotique. on est finalement arrivé à l'aschram. je suais du dos, puisqu'il était resté contre le siege du taxi toute la journée. ca me grattait. j'avais vu balou dans le livre de la jungle de walt disney se gratter le dos contre un palmier. j'ai fait pareil.
très vite, des brûlures sont apparue un peut partout sur la surface de mon corps. je sentait aussi un chatouillement. j'ai retiré mon t-shirt: j'étais assiègé par des fourmies rouges géantes. mon père m'a secoué, et m'a mis de la paumade. je ne sais plus si je pleurais, mais en tout cas je fut très fier de me venter de cette aventure par la suite. un gros 4*4 est arrivé, avec un barbu rose qui sortait sa tête du toit ouvrant. c'était zwamitchi. on a planté la tante dans un box, qui était la chambre démeublé, et à la moquette en terre battue de notre hotel -4 étoiles. on avait même la compagnie d'un gecco qui squatait la fenêtre.

tout les matins, ont faisais la queue pour distribuer des offrande à zwamitchi, ma soeur lui a donné toutes ses économies, mon père lui offrait un chèque, moi des statuettes que mon père m'achetait pour que je lui donne. le soir, on mangeait de la nourriture trop épicée, je ne pouvais pas la mettre dans la bouche. à boire, on n'avait pas d'eau, mais du lait de chevre pourri, dans lequel on avait mis des épices encore plus fortes pour pas avoir le gout fermanté. quand je suis rentré, mon poids en kilo était inférieur à ma pointure de pied. il me semble que je faisait moins de 30 kilos. un jours, mon pote kaylache, un orphelin hawaien élevé à moitié en esclavage par zwamitchi, m'a emmené dans un cabanon et m'a montré le plafond: il y avait une mygale de 20 cm.
ma soeur c'est fait piqué par un moustic et son bras a triplé. quand j'y repense, c'était un truc de fou, le nombre de maladies qu'elle aurait put chopper avec ce moustique. (car il faut savoir que l'on était pas vacciné du tout pour les maladies du pays). on est finalement rentré un jours où il faisait plus de 50 degrés, la route en taxi fut vraiment très longue.

quand on est rentré, on a déménagé dans lillebonne, à 13 allée de la côte blanche. la maison était cool.
j'ai changé d'école a peu pres en même temps. je suis allé à l'école privée catholique desgenetai.

c'est donc à la rentré des vacances de noël (noel passé en inde), que j'ai débarqué à l'école desgenetai. la maitresse m'a présenté à la classe. mon pere avait mis dans mon sac mes cahier datant de l'autre école. il avait aussi, hélas, glissé le fameux cahier de jeux... je ne me rappelle plus comment c'est arrivé, mais en tout cas, ils ont découverts se cahier, surement en fouillant dans le sac de leur nouveau camarade pendant la récrée... il l'ont montré à la maitresse, et j'ai failli être renvoyé. et je ne vous raconte même pas quand mon père a ouvert le cahier... je crois d'ailleurs que c'est pour ça qu'on est plus allé chez la nourrice maillard.
le problème le plus grave, c'est les éleves. j'étais affiché direct. pas de copains. ca c'est un truc très dure à cet age. heureusement, ça n'a pas duré. il y avait gautier dick, un rouquain, qui lui non plus n'avait pas de potes. il trainait avec riky et d'autres loozers. c'était la bande des nuls. mais je m'en foutait. d'ailleurs, je ne m'en rendais même pas compte. j'avais des amis, riky (aussi un rouquain) était le chef, on jouait à se battre contre les extraterrestres, c'était cool. un jours, je me suis battu avec guillaume, un troisieme roux, qui m'a foutu une terrible droite. j'ai pleuré, c'était dans les chiottes. riky, qui faisait du karaté et qui était très fort l'a choppé et me l'a amené en lui tenant les bras. (riky et guillaume se detestaient, pour des raison familiales je crois). il m'a dit de lui foutre la même droite. je ne pouvais pas, j'étais incapable de lui faire du mal. guillaume et moi sommes devenus les meilleurs amis du monde.
en dehors de ces aventures de récrée, mon pere m'emmenait tous les mercredi chez un psy à honfleur (près de chez dam's) et pendant ce temps là, lui allait en voir un pour lui. j'aimais bien, car j'avais le droit à un bigmac au macdo, et il me laissait mettre ma musique dans la voiture (celle de jurassic park, j'étais fane). je ne me souvient pas de ce que je disais au psy, le seul truc, c'est qu'il (ou elle) me demandait de faire un dessin. il a tout de suite dit qu'il fallait que je prenne des cours. mais ce n'étais pas la priorité de mon père.
ma mère est sortie de l'hopital 7 moi après y être rentré. par déduction, ce devait être en février/mars 1998. elle est allé vivre (à l'horizontal, fatigué à mort par le traitement par interferons) chez une amie à elle, Geneviève.
mon père nous a ensuite emmené ma soeur et moi voir tout une équipe de psy, en même temps, je ne sais plus trop pourquoi. en tout cas ca a dégenéré: il nous ont demandé de dire des trucs faux par rapport à notre mère et notre frère. je me suis révolté et ma soeur a pleuré. je me souvient, j'était en train de faire un dessin sur un tableau au stabylo. ils m'ont demainder de dire du mal sur ma mère, et je n'ai pas voulu. c'était un sujet très sensible. mon père c'est faché contre moi.
ils nous a ensuite emmené au commissariat de police de bolbec. j'ai eu le droit à un interrogatoire de ouf, et je ne me rendait pas compte de l'empleur: on me demandait "as-tu déjà pris un bain avec ta maman?" alors moi évidement je disait oui (beaucoup d'enfant à trois ans prennent le bain en famille, comme nous avec ma soeur et ma mère), je ne voyais pas du tout ce qu'il y a vait de mal. "t'as-t-elle déjà touché le zizi?" -" bah oui avec un gant pour me laver quand j'étais bébé... " mon père voulait l'empêcher de reprendre notre garde quand elle serait à nouveau debout, alors il montait un procès pour pédophilie. le procès a duré longtemps. durant ce début d'anné 1998, mon grand père (du côté maternel) a (je l'ai appris bien plus tard) enguelé mon père pour pouvoir nous récupérer un jours par semaine, pour nous emmener voir notre mère chez son amie. c'était super, elle nous lisait des marsupilamis, et on jouait au pictionnary. elle nous a offert un cadeau de noël en retard, (un vélociraptore de jurassic park en plastique). j'avais peur qu'elle meure.
mon grand père nous donnait un sac de bonbon chacun, et nous faisais croire que sa deux-chevaux se transformait en avion quand on appuyait sur un bouton.

j'ai oublié de parler de laidy: c'était notre chien, en 1996-1997. elle était sponso cavalier king-charles (R) (comme kinaï). en fait, le jour où elle est morte, écrasée sur la route nationale au dessus de gruchet, je n'ai rien du tout ressentis. alors que ma soeur était en pleur, moi j'étais surtout dégouté par le cadavre.

bref, je reviens à cette époque de fin-CE1: en fait, je ne m'en rappelle pas trop, si ce n'est que durant les vacanses d'été on est allé aux Pyrénées avec Nandy, le nouveau chien, toujours sponso c-k-c (mais au lieu d'être orange et blanc, celui--ci était noir et blanc). on a essayé d'escalader le Pic Vignemal, mais c'était trop dure pour ma soeur, qui voulait faire une pause toute les trois minutes. en plus, les chiens étaient interdis sur le glacier.
j'ai trop kiffé arracher les queues des lézards. c'était l'époque où je collectionnait les cailloux brillants. j'en trouvait partout, c'était magique.
de retour au plat-pays, on a eu des nouvelles de ma mere, qui c'était assez rétablie pour tenir vite-fait debout, et qui avait loué un appart au havre. le marie de Geneviève en était le proprio, il me semble. c'était vraiment tout petit. mais on était content de retrouver "mouty" (c'était comme ça qu'on surnommait notre mère en cette période, ne me demandez pas pourquoi). on allait chez elle tout les mercredi (quand j'ai appris au CP à compter les jours de la semaine, on nous faisait dire: "lundi, jour de l'école, mardi, on en a mare, mercredi, jour des maman!"). ma soeur et moi y avions une chambre pour deux, avec un lit superposé. sans trop exagérer, la chambre avait la taille d'un chiotte.

youpeeeeeeeeee la suite
(pas le temps de la lire ce matin par contre
merci jako

Jako pourquoi t'as supprimé tous tes posts bordel, continue !!!

ma mère finit par gagner le procès que mon père avait lancé. on pouvait la voir un weekend sur deux, en revanche (et je l'ai sus bien plus tard), je n'avais plus le droit de voir mon frère, ce qui explique pourquoi ma soeur et moi n'entendions plus parler de lui.

tout les mercredi, ma mère nous ramenait à lillebonne, où l'on prenait un pot chez ma grandmère, puis elle nous déposait à notre cours de dessin. ce cours était super cool. le prof s'appelait Eric. on était libre de dessiner ce qu'on voulait, avec le matos qu'on désirait, et lui ne faisait que donner des conseil. l'atelier sentait trop bon. je dessinais des vagues, des nœuds, des bateaux, le tème de la mer et du bateaux en tempête me plaisait. j'ai toujours été fasciné par les vagues. quand il y avait une tempête, mon père m'emmenait voir les déferlantes à fécamp, puis on allait manger des fruits de mer. je rêvait souvent de tsunami: ils apparaissaient immobile, et leur grandeur sombre était effrayante et captivante. souvent un enfant hurlait, pris par la vague figée et verticale. elle paraissent faite de plastique. comme toutes mes phobies, je me suis fait une obsession de la vaincre.
ma première phobie était celle des araignées. ma mère, psy, a eu la bonne idée de m'en acheter en plastique, et de me remmener des livres sur les insectes. je ne dessinais plus que ça. tout mes dessins contenait une petite tâche noire avec des pattes partout. puis vint le jour où je n'avais plus peur: je les prenais dans mes mains pour les étudier. aussi l'une d'elle finit par me piquer et maintenant, sans avoir peur phobiquement des petites bêtes, je n'aime pas avoir sur moi un truc furtif qui a des longues pattes. les serpents ne me gênent aucunement.
j'ai du parlé plus haut de mes cauchemars de mon père disputant, puis criant sur mon frère. plus tard, quand j'avais de la fièvre, je voyais des cordes qui pendait. d'abord une, peu menacente, puis deux, puis quatres, puis vint, puis cent cordes s'emmêlaient dans un bruit assourdissant. encore plus tard, quand il y eu le procès de mon père contre mon frère, je n'irais pas dire que c'est lié, c'est un peu tiré sur le bout des cheveux, mais je me suis mis à dessiner des noeuds et des tresses, très complexes, mais ordonnées, logiques. enfin j'ai dessiné des vagues, et ce jusqu'à ce que je découvre les plaisirs du bodyboard et du surf.

aujourd'hui, il n'y a plus qu'une seul chose qui me plaise à dessiner: le portrait des filles que je trouve belles. la timidité est-elle une phobie?

jako a écrit:

, puis on allait manger des fruits de mère.

Il a vraiment pas aimé perdre son procès ton père..

ça marche réellement la thérapie pour les araignées ? Parce que je suis preneur !!!

http://the-little-dreamer.over-blog.com/ c'est mieux comme ça. j'essayerai d'écrire un article par semaine.

Putain rien que sur la tof de toi bébé on te reconnaît trop je trouve !!